On parle beaucoup de Big Data. Mais de là à en voir des applications concrètes au quotidien, il y a du chemin. C’est pourtant le cas aujourd’hui avec la patrouille de pigeons londoniens pour un dispositif qui ne pouvait que nous intéresser car il allie de la récolte de données, une interface avec un robot Twitter et des enjeux de santé publique. Alors, comment ça marche ?
Une récolte de données temps réel originale
Derrière cette idée originale on trouve Plume Labs, une startup spécialisée dans l’étude de la qualité de l’air dans le monde entier. Pour se faire connaître ils ont poussé le concept encore plus loin en lançant la “Pigeon Air Patrol” au dessus de Londres. Plutôt malin pour récolter de la donnée, pour sensibiliser au problème de la pollution de l’air, et pour se faire connaître.
Les pigeons sont équipes d’un petit veston qui intègre une puce GPS et de quoi analyser l’air ambiant. Rassurez-vous, tout ça ne pèse pas plus lourd qu’une plume, nous prévient le site dédié à l’opération. Toute la journée la patrouille de pigeons connectés parcourt Londres et transmet les données récoltées en temps réel. De quoi alimenter encore plus précisément la data sur la pollution de l’air dans cette métropole qui n’échappe pas à cette problématique.
Le pigeon qui tweete, plus simple que l’application
Toutes ces données sont accessibles depuis l’application phare de Plume Labs. Mais si vous ne connaissez pas encore le concept et que vous voyez juste passer un article ou un simple tweet sur le sujet, vous pouvez quand même interroger les pigeons. Avec un tweet adressé à @PigeonAir en indiquant où vous êtes, vous recevez en direct un message vous indiquant la pollution de l’air où vous vous trouvez.
@kevmarmol Moderate pollution in #spitalfields Stay safe: https://t.co/0QmKwBjRVc #PigeonAir
— Pigeon Air Patrol (@PigeonAir) March 15, 2016
Twitter est utilisé de la meilleure des façons pour cette campagne, en s’appuyant sur les piliers qui font son succès : live, conversationnel et au coeur de la vie des utilisateurs. Un bon moyen de faire connaître l’application et de vulgariser son utilisation auprès d’une cible urbaine ultra connectée.
Un bon levier de recrutement
Les pigeons c’est rigolo et ça va faire le buzz, sans aucun doute. Mais pour aller encore plus loin, la startup en profite pour recruter des gens comme vous et moi pour devenir des stations météos ambulantes. De la big data crowdsourcée, de quoi satisfaire les marketeurs digitaux les plus aguerris en matière de buzzwords. N’empêche que l’idée est bonne et la campagne très réussie !
